De sage-femme à la sophrologie et l’hypnose
De sage-femme vers la sophrologie et l’hypnose
Pourquoi avoir quitté mon métier de sage-femme ? Quelles sont les expériences que j’en ai retirées dans mes nouvelles activités autour de la sophrologie et de l’hypnose sur Grenoble et Meylan ? Je vous parle dans ce nouvel article de blog de ma reconversion professionnelle.
Sage-femme, un si beau métier !
Les études médicales ont toujours été une évidence pour moi, car je souhaitais dédier ma vie à l’accompagnement des autres, et le médical était pour moi l’un des domaines idéal pour cela ! J’ai ainsi effectué deux années de préparation au concours commun aux études de médecine, après mon baccalauréat, avant d’accéder aux études de sage-femme.
Mon entourage, la société, tout le monde autour de moi me disait oh combien la profession de sage-femme était un beau métier ! J’adorais la perspective d’accompagner les femmes, les couples, dans ces moments si précieux et unique autour de la grossesse et de la naissance. C’est une profession médicale un peu particulière puisqu’on intervient majoritairement dans un domaine où les patientes vont bien, ne sont pas malades, ces moments de la vie d’une femme sont la plupart du temps physiologiques !
Conseiller les parents sur les soins à prodiguer à leur bébé, les rassurer, étaient pour moi les aspects du métier de sage-femme qui me plaisaient le plus !
Sage-femme, un métier pas si rose ?
Pourtant, rapidement au cours de mes études sur Grenoble (qui durent 4 ans), j’ai été confrontée à l’envers du décors : un métier pas si rose que ça finalement, avec des conditions de travail plus que désastreuses qui m’attendaient, des prises en charges surmédicalisées pour les mères et leur bébé, des études compliquées avec parfois beaucoup de maltraitance de la part des équipes soignantes sur certains lieux de stage…
L’aspect émotionnel du métier était également quelque chose de compliqué pour moi, à l’époque toute jeune : rien ne prépare les étudiants sage-femme aux complications parfois très graves des grossesses, à la mort in utero d’un nouveau-né, à la détresse psychologique des parents, aux maltraitances obstétricales de certains gynécologues, … Très peu de formations sont effectivement dispensées pour nous donner des outils sur nos terrains de stage en maternité, nous devions apprendre à gérer ces situations et à nous protéger sur le tas !
C’est au bout quasiment de 3 années d’exercice sur Grenoble en libéral et en maternités, après 6 ans d’étude, que j’ai finalement ouvert les yeux : la désillusion était trop grande, et ce métier ne me correspondait pas. Je ne souhaitais plus être complice d’un système hospitalier que je désapprouvais à chaque instant (surmédicalisation, manque de moyens et de personnel, violences obstétricales, …). Nos compétences et nos nombreuses responsabilités ne sont même pas reconnues par le gouvernement, tant sur le plan du salaire que dans notre catégorie d’exercice : je rappelle que sage-femme est une profession médicale, et non para-médicale comme les autorités le mentionnent encore régulièrement !
Ma reconversion professionnelle pour quitter sage-femme
Désireuse de tourner la page sur ce métier qui m’a tant déçu, en plein burn out (lire mon article de blog sur le sujet ici), j’ai ainsi décider de me former en sophrologie puisque c’était une discipline qui me plaisait et que j’avais découvert lors de mes remplacements en libéral comme outil de préparation à la naissance. J’ai dès lors suivi une formation de sophrologie auprès de l’école de Catherine Aliotta de plusieurs mois, de laquelle je suis ressortie certifiée RNCP l’année dernière. Je souhaitais pouvoir enfin prendre le temps d’écouter les besoins de mes patients, de les rassurer, de les accompagner de manière personnalisée !
Je suis maintenant sophrologue certifiée RNCP, spécialisée en périnatalité du fait de mon ancien métier de sage-femme : j’ai à cœur de continuer à accompagner les femmes durant cette période afin de leur donner tous les outils pour qu’elles se sentent sereines et qu’elles aient confiances en leur corps et leurs capacités. Je me suis également formée en hypnose clinique (voir mon article ici) pour renforcer mes accompagnements autour de certaines disciplines (pulsions alimentaires, phobies, addictions, perte de poids …).
Mes forces en tant qu’ancienne sage-femme
Mon ancien métier de sage-femme est un atout extrêmement fort de mon parcours professionnel, puisqu’il m’a permis d’acquérir des compétences indispensables aux accompagnements en sophrologie et en hypnose que je vous propose désormais sur Grenoble et sur Meylan.
Alors, pourquoi consulter une ancienne sage-femme pour se faire accompagner en sophrologie et en hypnose vers votre mieux-être ?
- Mes connaissances poussées du monde médical me permettent de vous apporter une écoute toute particulière sur vos problèmes de santé : je connais le vocabulaire, le fonctionnement du corps et les principes de prises en charges de très nombreuses pathologies. Effectivement, en tant que sage-femme, nous pouvions rencontrer chez nos patientes des problématiques très variées ! J’accompagne ainsi des personnes ayant des cancers ou des maladies chroniques dans la gestion de leur douleur, la perception de leur corps, afin de les aider à mieux vivre ces périodes difficiles.
- Mes connaissances en matière de psychologie : mes études de sage-femme étaient très complètes sur ce point, et me permettent de mieux cerner les enjeux qui peuvent se cacher derrières certains mots et maux de votre quotidien.
- La sophrologie est une discipline encore peu connue du grand public : mon ancien métier est donc souvent un élément rassurant pour les patients qui viennent me consulter !
- Etant passée par un burn-out (voir mon article de blog sur le sujet ici) et une reconversion professionnelle, je suis aussi tout particulièrement à l’écoute des personnes me consultant pour ce motif, afin de les guider au mieux dans leur cheminement vers un nouvel équilibre professionnel !
Je ne regrette absolument pas mon parcours de sage-femme, car malgré les souffrances il m’a apporté énormément en terme de connaissance de moi, de ce que je suis capable ou non d’accepter et d’endurer dans ma vie professionnelle, et le savoir que j’ai acquis n’a pas de prix !
A l’heure d’aujourd’hui je laisse ce métier de côté, en choisissant délibérément de ne pas vous accompagner en tant que sage-femme, mais de laisser cette expérience me guider dans les outils que je vous propose en consultation en visio, sur Grenoble et à Meylan ! La liberté que j’ai dans mon travail pour vous accompagner est l’une des valeurs pour lesquelles je me suis la plus battue, et qui est très importante pour moi !
J’en profite d’ailleurs pour témoigner de tout mon soutien à mes anciennes collègues sage-femme qui se battent depuis plusieurs années pour améliorer leurs conditions de travail et les conditions dans lesquelles les femmes accouchent ! Si le sujet vous touche, allez signer la pétition 1 femme 1 sage-femme disponible ici.
Au plaisir de vous rencontrer, de vous accompagner 😉
Camille
Vous avez des questions concernant mon parcours de sage-femme, l’hypnose, ou bien la sophrologie ? N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus. Lisez également mes articles précédents sur :
- les outils utilisés lors d’une séance de sophrologie, ainsi que le principe des visualisations
- la gestion grâce à la sophrologie des phobies, de la colère ou des crises d’angoisse
- l’intérêt d’un accompagnement en sophrologie pour écrire son projet de naissance, ou pour trouver son équilibre durant le post-partum
- l’intérêt d’un accompagnement en sophrologie pour se sentir libre au quotidien !
- l’importance de l’entraînement en sophrologie
- la possibilité de recourir au visio pour un accompagnement en sophrologie
- le déroulement d’une séance de sophrologie pour mieux appréhender un accompagnement
- la complémentarité de la naturopathie et de la sophrologie pour prendre en charge les troubles gynécologiques féminins comme le SOPK : interview de Marie Cheruy