SOPK et ses prises en charge en médecines douces

Publié par FF380052 le

SOPK grenoble sophrologie

SOPK et ses prises en charge en médecines douces

Qu’est ce que le SOPK (Syndrome des Ovaires PolyKystiques) ? Pourquoi en parle t-on de plus en plus ? Comment le prendre en charge pour mieux vivre avec ? Je vous parle dans ce nouvel article de blog de ce trouble gynécologique féminin, et du réseau professionnel que je suis en train de constituer afin de vous proposer une prise en charge de qualité sur Grenoble !

 

Le SOPK, qu’est ce que c’est ?

Le SOPK (Syndrome des Ovaires Polykystiques) est un trouble gynécologique très fréquent puisqu’on estime qu’il touche près d’une femme sur 10.  Il constitue la 1ère cause d’infertilité féminine en France !

Les symptômes du SOPK peuvent varier selon les femmes, c’est pour cela que le diagnostic peut mettre du temps à être posé ! Pour poser le diagnostic, 2 sur 3 de ces symptômes doivent être présents :

  • Hyperandrogénie : dans un SOPK, le corps secrète davantage d’hormones masculines comme la testostérone, ce qui entraîne un déséquilibre hormonal et l’apparition de certaines manifestations comme l’acné, l’hirsutisme (hyper-pilosité), l’alopécie (chute des cheveux) …
  • Troubles de l’ovulation : les cycles menstruels se retrouvent ainsi modifiés, en étant soit plus courts soit plus longs, et les ovulations peuvent être rares voire inexistantes !
  • Syndrome métabolique : une résistance à l’insuline s’installe dans le corps du fait du déséquilibre hormonal, ce qui accroît les risques de développer un surpoids, un diabète, de l’hypertension artérielle …

Les femmes ayant un SOPK peuvent également se plaindre d’autres symptômes, tels qu’une anxiété voire une dépression, des troubles du sommeil, des douleurs abdomino-perviennes, l’apparition de tâches brunâtres sur leur peau …

Parfois, pour aller plus loin dans le diagnostic, le gynécologue peut prescrire une prise de sang (à réaliser en début de cycle, pour doser certaines hormones, la glycémie et faire un bilan lipidique); et une échographie abdomino-pelvienne. On a appelé ce syndrome ainsi à cause de l’aspect des ovaires en échographie : dans le SOPK de trop nombreux follicules (futurs ovocytes) se développent dans les ovaires, ce qui peut leur donner un aspect en grappe de raisins et donc de kystes ! Le gynécologue ou échographe compte alors le nombre de follicules présent, plus de 20 est une forte indication pour confirmer le diagnostic.

Les conséquences d’un SOPK sur le quotidien

Les femmes qui ont un SOPK peuvent souvent éprouver des difficultés dans leur quotidien :

  • Pour tomber enceintes : à cause des trop rares ovulations, ces femmes ont souvent recours à des parcours de PMA (Procréation Médicalement Assistée). Ces parcours peuvent parfois s’étaler sur plusieurs années, et faire subir aux femmes des montagnes russes émotionnelles éprouvantes
  • Les manifestations de l’hyperandrogénie sont également difficiles à accepter pour les jeunes filles (acné, hirsutisme, alopécie), qui éprouvent un certain inconfort physique et esthétique !
  • Les risques à plus long terme sur leur santé liés au syndrome métabolique ne sont pas non plus négligeables, et peuvent être également très impactant dans leur quotidien.

A ce jour, il n’existe pas encore de traitement curatif pour le SOPK, c’est à dire qui permette d’en guérir ! Afin de réduire les manifestations auprès des femmes, la médecine peut leur proposer un traitement à base d’oestro-progestatif ou d’anti-androgènes : ces traitements sont efficaces au bout de plusieurs mois, et idéalement seraient à prendre jusqu’à la ménopause. Mais ils ne sont pas dénués d’effets secondaires, et certaines femmes les supportent très mal !

Les médecines douces pour mieux vivre avec un SOPK

Et c’est là que les médecines dites douces ou alternatives interviennent, car de nombreux aspects peuvent être travaillés avec les femmes pour diminuer de manière naturelle les manifestations de leur SOPK et les aider à mieux vivre avec.

En ce qui concerne d’abord le déséquilibre hormonal, la mise en place de certaines mesures hygiéno-diététiques peuvent permettre de réguler les hormones et le taux d’insuline afin d’optimiser la fertilité et réduire les manifestations physiques du SOPK (et donc diminuer l’acné, l’hyperpilosité, …). Je conseille ainsi toujours à mes patientes ayant un SOPK de se renseigner auprès d’un naturopathe sensibilisé à cette thématique, d’un nutritionniste ou diététicien, afin d’instaurer des modifications concernant l’alimentation et l’activité physique, et de soutenir l’organisme pour prévenir les complications possibles du syndrome métabolique.

Acquérir des outils de gestions des émotions, de la douleur, du sommeil, peut également s’avérer pertinent pour les femmes ayant un SOPK. Le risque de dépression étant présent, avec des femmes ayant souvent des problèmes de confiance en elle du fait d’un acné ou de problèmes pour concevoir un enfant, la sophrologie peut être particulièrement indiquée pour reprendre le contrôle de sa vie, de l’impact du SOPK sur leur quotidien. Certaines femmes peuvent également avoir besoin d’un suivi psychologique.

Le soutien du corps peut également se faire via des approches plus corporelles comme l’ostéopathie ou des disciplines énergétiques, afin de mobiliser cette zone du corps et de travailler autour de tout ce que le SOPK peut faire émerger dans le corps et le psyché.

Un réseau de professionnels qualifiés

Ayant suivi de nombreuses femmes souffrant de SOPK lorsque j’étais sage-femme (pour en savoir plus sur mon parcours d’ancienne sage-femme c’est ici), en consultation de gynécologie ou au cours de parcours PMA, le diagnostic peut être vécu comme un choc : les femmes se sentent souvent seules et démunies, sans savoir quoi faire et vers qui s’adresser.

J’ai ainsi choisi de rejoindre le réseau professionnel End’Opk and co, axé sur le SOPK mais également l’endométriose et le SPM (Syndrome prémenstruel), et qui a plusieurs missions :

  • Soutenir et écouter les femmes atteintes
  • Permettre aux femmes de trouver facilement des praticiens sensibilisés à ces thématiques, via un annuaire de référencement local
  • Travailler en équipe pour les praticiens adhérents (de santé ou du bien-être)
  • Former et informer les professionnels pour renforcer nos connaissances !

Travailler en réseau est quelque chose qui me tient énormément à coeur, afin de pouvoir proposer des soins de qualité adaptés à ce que vivent les femmes, et de pouvoir les orienter vers des praticiens en qui j’ai toute confiance localement (sur Grenoble, Meylan et ses environs !) pour qu’elles puissent bénéficier d’une prise en charge globale.

Je travaille ainsi tout particulièrement avec deux collègues sur Grenoble, et nous sommes toutes 3 spécialisées autour des troubles gynécologiques féminins :

  • Marie Cheruy, naturopathe et réflexologue sur Grenoble, dont vous pouvez retrouver l’interview sur mon blog ici et le lien vers son site internet ici.
  • Pauline Lecourt, ostéopathe sur Grenoble, dont vous pouvez retrouver le lien vers son site internet et ses prises en charge ici.

 

Le SOPK est un trouble fréquent mais qui peut avoir de fâcheuses conséquences sur la vie d’une femme, alors n’hésitez pas à vous renseigner car de nombreuses solutions existent pour apprendre à mieux vivre avec, et ce de façon naturelle !

 

Vous avez des questions concernant mon parcours de sage-femme, l’hypnose, ou bien la sophrologie ? N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus. Lisez également mes articles précédents sur :

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